D’ailleurs, à un autre point de vue, il suffit d’un moment de réflexion pour s’apercevoir que

La mise en scène est tantôt une question de goût, tantôt une question d’habileté. Je citerai surtout les navires dont les proportions sont toujours ridicules par rapport aux personnages qui s’approchent d’eux. Voilà de la véritable science de mise en scène. Si on examine un certain nombre de rôles avec quelque attention, on s’apercevra que les uns et les autres sont à quelque degré semblables ou dissemblables entre eux, et qu’ils peuvent se répartir en diverses classes plus ou moins séparées les unes des autres.

Elle n’est plus dès lors qu’un danger; car la moindre discordance, comme un coup de baguette magique, anéantirait en un clin d’oeil tout le charme dramatique.

Une troupe, quelque nombreuse qu’elle soit, présente toujours des lacunes, ce qu’on comprendra aisément après les explications qui précèdent. Puisque le décor ne doit avoir qu’une influence générale sur l’esprit du spectateur, il est nécessaire qu’il soit traité avec une grande modération de tons et une grande simplicité de détails; il ne doit pas trop attirer les yeux, et, si ceux-ci s’y reposent, il ne doit leur présenter aucun trait susceptible de produire sur l’esprit une excitation spéciale.